Salut !
Voici un de mes écrits, je m'excuse à l'avance pour les fautes d'orthographe et de syntaxe ^^
Merci de me dire ce que vous en pensez...
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Je sortis de mon logement qui me servait également d'atelier... En effet je suis Damien, jeune peintre, qui ne parvient plus à vendre ses tableaux. Ma situation financière étant catastrophique je risque même d'être expulsé de mon logement.
Perdu dans mes sombres pensées, je ne remarquai pas un passant et le bousculai. Ce dernier se mit à ronchonner et je murmurai un vague mot d'excuse.
Relevant la tête je m'aperçu qu'un homme m'observait, de l'autre côté de la rue, de derrière la vitrine d'un magasin de bric à brac. Surpris je le regardai fixement avant de m’apercevoir que la personne que je fixais ainsi, n'était en fait que le portrait d'un homme peint sur un tableau. Je décidai d'aller observer d'un peu plus près ce curieux portrait... Arrivait devant ce tableau j'arrêtai mon regard sur le visage de l'homme peint. Un homme, grand, aux cheveux noirs mi long, des yeux rouges sangs, une cape d'un rouge vif posé sur ses épaules.
Ce portrait avait quelque chose de sinistre et d'effrayant.
Je décidai de me l'offrir...
De retour chez moi, j'accrochais ce portrait en face de mon lit. Malheureusement le vendeur n'avait pu me dire qu'elle était la personne représentée, et qu'il l'avait peinte.
22h30.
Je n'arrivai pas à trouver le sommeil...
Un sentiment d'appréhension m'envahit peu à peu, j'avais chaud, je ne pouvais fermer les yeux, je suintais la peur.
Bien que ma chambre soit plongée dans le noir le plus complet, j'avais la désagréable impression que quelqu'un m'observait. N'y tenant plus j'allumais ma lampe, et jetai malgré moi un coup d'oeil au tableau...
Ce que j'y vis me glaça le sang, j'eu l'impression que toute chaleur quittait mon corps, j'étais immobile, incapable de bouger, d'esquisser le moindre geste.
J'étais en proie à une terreur indescriptible... A ce moment je compris mieux que quiconque ce que ressentent les personnes qui voient la mort plonger vers eux pour les entraîner dans les abîmes désertiques, là où aucune vie ne peut être, où personne ne peut exister.
Je voulais partir, quitter cette chambre, m'enfuir mais je ne le pouvais pas. Mon corps refusait de m'obéir.
J'étais un pantin. Un pantin qui regardait la mort lui voler sa vie, mais n'agissait pas. Un pantin transi de peur. Un pantin se résignant à quitter le monde des vivants.
Subitement deux mots s'inscrivirent lourds de sens au plus profond de mon être, deux mots.
"Le Diable"
Je ne pouvais croire que l'homme du portrait puisse être le Diable.
Et pourtant si, c'était bien lui qui se dirigeait droit vers moi, un sourire ironique perché aux lèvres.
C'était bien lui qui me volait ma vie.
Pendant un bref instant son corps sembla se superposer au mien...
Je revis en un quart de secondes, chaque pan de ma vie, les sourires de ma mère, l'air faussement sévère de mon père, le visage d'ange de mon meilleur ami... Jamais plus je ne pourrais les contempler. Une vérité insoutenable à supporter.
Brusquement aussi vite que c'était venu, le flot d'image, de souvenirs s'interrompit, pour laisser place à une douleur abominable.
J'eu l'impression que tout mon être se consumait de l'intérieur.
Je voulu hurler, mais je ne le pu... Mon corps ne m'obéissait plus, je n'étais plus maître de mes émotions, de mes pensées...
J'eu l'impression que ma conscience tombait au fin fond d'un puits sans fin...
Puis ce fut le noir.
La douleur s'interrompit.
J'ouvris les yeux pour voir le monde avec des yeux rouge sangs.
Le Diable ayant pris possession du corps de Damien, éclata d'un rire sinistre, sans joie et parti...
Nul ne sait où.
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Marion. J